Stieg_larsson.jpg Stieg Larsson meurt d'une crise cardiaque peu après avoir remis à son éditeur sa seule oeuvre littéraire, une trilogie de romans policiers rassemblés sous le titre de 'Millénium' : 'Les hommes qui n'aimaient pas les femmes' (2005), 'La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette' (2006) et 'La Reine dans le palais des courants d'air' (2007). Stieg Larsson s'inscrit dans le courant des auteurs de polars nordiques tels Henning Mankell, Liza Marklund et Hakan Nesser.




Stieg_Larsson_hommes_qui_aimaient_pas_femmes.jpg Ancien rédacteur de Millénium, revue d'investigations sociales et économiques, Mikael Blomkvist est contacté par un gros industriel pour relancer une enquête abandonnée depuis quarante ans. Dans le huis clos d'une île, la petite nièce de Henrik Vanger a disparu, probablement assassinée, et quelqu'un se fait un malin plaisir de le lui rappeler à chacun de ses anniversaires. Secondé par Lisbeth Salander, jeune femme rebelle et perturbée. placée sous contrôle social mais fouineuse hors pair, Mikael Blomkvist, cassé par un procès en diffamation qu'il vient de perdre, se plonge sans espoir dans les documents cent fois examinés, jusqu'au jour où une intuition lui fait reprendre un dossier. Régulièrement bousculés par de nouvelles informations, suivant les méandres des haines familiales et des scandales financiers. lancés bientôt dans le monde des tueurs psychopathes, le journaliste tenace et l'écorchée vive vont résoudre l'affaire des fleurs séchées et découvrir ce qu'il faudrait peut-être taire.



Larsson_liv2.jpg Tandis que Lisbeth coule aux caraïbes des journées supposées tranquilles, Mikael Blomkvist, réhabilité, victorieux, est prêt à lancer un numéro spécial de Millénium sur un thème dérangeant : une sombre histoire de prostituées exportées d'un pays de l'Est. Alors que Mikael aimerait revoir Lisbeth, celle-ci croise son chemin d'une façon inattendue : un soir, dans une rue de Stockholm, il la voit échapper de peu à une agression manifestement très planifiée.



Larsson_Liv3.jpg Le lecteur du deuxième tome l'espérait, son rêve est exaucé : au début du troisième, Lisbeth n'est pas morte. Ce n'est cependant pas une raison pour crier victoire. Soyons réalistes : très mal en point, Lisbeth va rester coincée des semaines dans une chambre d'hôpital, dans l'incapacité physique de bouger et d'agir. Coincée, elle l'est d'autant plus que pèsent sur elles diverses accusations qui la font isoler par la police. Un ennui de taille : Zalachenko, c'est-à-dire son père qui la hait et qu'elle a frappé à coups de hache, se trouve dans le même hôpital, un peu en meilleur état qu'elle... Et, soyons réalistes encore : il n'y a aucune raison pour que les activités souterraines de quelques renégats de la Sûreté ne continuent pas et que, pour rester cachés, ces gens de l'ombre n'aient pas intérêt à éliminer ceux qui les gênent ou qui en savent trop. Côté forces du bien, on peut compter sur Mikael Blomkvist, qui d'une part aime beaucoup Lisbeth mais ne peut pas la rencontrer, et d'autre part commence à concocter un sacré scoop sur les secrets d'Etat qui pourrait par la même occasion blanchir à jamais Lisbeth et l'autoriser à vivre en paix avec elle-même. Mikael peut certainement compter sur l'aide d'Armanskij, reste à savoir s'il peut encore faire confiance à Erika Berger, passée maintenant rédac chef chez la grosse concurrence...